6 février 2020 : Journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales féminines

Dans le monde, environ 200 millions de femmes sont concernées par les mutilations génitales féminines (MGF), aussi appelées excision. Il s’agit d’une intervention qui altère et lèse les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non-médicales.

Outre le fait que cela constitue une atteinte à leurs droits, cette pratique engendre des conséquences graves pour l’intégrité physique et la santé des femmes et filles concernées. Le Mali se  caractérise par une des prévalences les plus élevées. On estime à 85,2%, la proportion de femmes maliennes excisées (Source : OMS). Cette pratique est ancrée dans la communauté et dans les coutumes. Pratiquée pour des raisons culturelles, sociales ou religieuses, le manque d’informations relatives aux conséquences de la pratique sur la santé tend, entre autres, à la perpétuer.

C’est pourquoi l’un des objectifs des projets de la Fondation Follereau Luxembourg est de susciter le changement de comportement des populations en organisant des sessions de sensibilisation et en les informant sur les conséquences physiques et psychologiques. En 2020, 86 relais communautaires seront formés en techniques d’animation sur les VBG (violences basées sur le genre).

Les exciseuses traditionnelles sont, quant à elles, formées en alphabétisation, et converties en relais communautaires pour sensibiliser et informer à leur tour sur les conséquences de cette pratique. Pour que les femmes aient le droit de fonder une famille sans devoir risquer leur vie lors de leur grossesse et surtout pendant l’accouchement dû à des complications provoquées par les mutilations génitales féminines, nous avons besoin de votre soutien.

Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines, la Fondation Follereau Luxembourg et PADEM, avec le soutien de la Ville de Luxembourg, organisent, le 6 février 2020 de 12 à 14 heures sur la place d’Armes de Luxembourg Ville, une action de sensibilisation concernant les mutilations génitales féminines.

Être informé(e) et en parler autour de soi c’est déjà agir pour l’intégrité physique des femmes.

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