Une journée pour respecter les 3.720.000.000 femmes sur terre

Ce mercredi 8 mars, les femmes seront mises à l’honneur à l’occasion de la Journée internationale des femmes. Une journée symbolique pour célébrer la femme dans ce qu’elle a de plus beau, mais également l’occasion de rappeler les inégalités auxquelles elle doit toujours faire face, partout dans le monde.

En 2016, 17 objectifs de développement durable portés par l’Organisation des Nations unies ont été adoptés au niveau mondial. Ces objectifs ont pour ambition d’éradiquer la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité pour tous d’ici à 2030. Chaque objectif a donc des cibles spécifiques à atteindre au cours des 15 prochaines années.

Pour que ces objectifs puissent être atteints, il est indispensable que chacun y contribue à chaque niveau : les gouvernements, le secteur privé, la société civile et la population.

L’objectif n°5 a une résonnance particulière dans le cadre de la journée des femmes. Cet objectif vise l’égalité des sexes et l’autonomie de toutes les femmes et les filles.

Malgré les nombreux efforts engagés, de nombreuses femmes et filles continuent de subir des discriminations et des violences au quotidien : inégalités face à l’accès à l’éducation et aux soins de santé de base, insécurité, mariages forcés, grossesses précoces, … autant d’obstacles qui freinent l’autonomie et l’épanouissement des femmes à travers le monde.

Au-delà d’un droit fondamental, l’égalité des sexes représente un enjeu crucial pour le développement durable des sociétés – les femmes et les filles représentent la moitié de leur potentiel !

Nous devons, au Luxembourg aussi, contribuer à cet élan mondial.

Afin de soutenir les femmes et leur offrir un avenir meilleur, la Fondation intervient à différents niveaux. Elle tente notamment, au travers de ses projets dans neuf pays africains, de :

  • Garantir l’accès aux soins de base à toutes et tous. La Fondation soutient également la construction de centres de santé ruraux afin de permettre le suivi pré et post natal, et ainsi réduire la mortalité maternelle et infantile. 300.000 femmes meurent chaque année de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement.
  • Soutenir les mamans séropositives, et veiller à la prise en charge alimentaire de leur nourrisson. Le risque de souffrir de malnutrition est 3 x plus élevé chez les fillettes en-dessous de 5 ans, que chez les garçons du même âge.
  • Offrir des opportunités et des perspectives d’avenir aux jeunes filles grâce à la mise en place de centres de formation professionelle. « Former une jeune fille, c’est faire avancer le monde. », KOUAKOU N’Guessan Marie : Grâce au soutien de la Fondation Follereau, sa fille a pu être formée en couture au Centre de formation de la jeune fille, en Côte d’Ivoire.
  • Lutter contre la pratique de l’excision, en sensibilisant les communautés, en offrant un soutien psychologique et physique aux victimes, ainsi qu’en ré-orientant les exciseuses traditionnelles vers une autre activité génératrice de revenus. 3 millions de fillettes sont excisées chaque année – une fillette toutes les 10 secondes.

Ne les oublions pas. Vous aussi, aidez-nous à soutenir ces femmes et filles en faisant un don avec la mention « WOMAN » sur notre compte BCEE IBAN LU38 0019 1100 2081 3000 ou via notre site web.

Les inégalités dont pâtissent les femmes peuvent survenir dès la naissance et les suivre tout au long de leur vie.

Les droits de la femme sont avant tout des droits humains.

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